Mémoire - SongeMoite, moite, moite. Le cheveu comme support à la capillarité du songe.2010-06-20T11:01:00+00:00urn:md5:4bcb4b475f76bb73786e419a18b9b30dPluXml 5.0.2Rêve de traversée des pièces.urn:md5:500134d7ed17379ebf7abc845f1b3ff22010-06-20T11:01:00+00:00anneSonge<em>Schaerbeek, appartement 4 heure du matin.</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/chapo/grattage_arba-chapo-blog.jpg" alt="" /><br />Rêve.
Je me trouvais dans un dédale de pièces qui se prolongeait en une installation de grands dessins noirs blancs et bleus.Ils étaient réalistes mais paraissaient abstraits car il y avait beaucoup d'espaces blancs qui "masquaient" ce qu'ils pouvaient bien représenter.A l'entrée de l'expo était écrit: Thème:Film d'horreur.<br />
A chaque fois que je pénétrais dans une pièce(je confonds pièce et espaces blancs du dessin dans mon rêve), je m'introduisais dans des temps différents, et à chaque fois, je me grattais littéralement, en vérité, dans mon lit je me grattais à une partie distincte de mon anatomie.
Le cou,le genou, la cuisse. je replongeais dans mon rêve et le grattage correspondait à l'instant durant lequel je changeais de temps,de pièce et de dessin.L'espace blanc du dessin et l'articulation des pièces que je traversais étaient annoncés par l'instant réel du grattage et introduisaient un temps de questionnement et de silence dans le rêve.
Je pouvais appréhender pleins de temps différents visibles au même moment.Tout allait très vite de façon très rythmée.<br />
Puis une phrase venait conclure mon rêve et je l'ai prononcée à mon réveil:<br />
"note sur le design et la forme: C'est le contenu qui intéresse non la forme."Cuisse de connardurn:md5:5a81b9ce11d358905eada7f3b7780dc82010-05-04T07:00:00+00:00anneSonge<em>Schaerbeek, appartement matin avant accrochage.</em><br /><strong>Anne:</strong> J'ai fait la suite des rêve, tu peux noter? Juste ces mots :<br />
Tarbes et cuisse de connard.Reve 2urn:md5:7465b3d623bd7dcfc36a23151e9836d62010-04-16T23:11:00+00:00anneSonge<em>Schaerbeeck, Appartement.Matin.</em><br />
<img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/wolfgang-tillmans-ostgut_freischwimmer.1226827012.jpg.tb" alt="" /><br /><strong>Anne</strong> :<br />
Le deuxième... on fera l'interprétation du premier après?<br />
<br />
<strong>Secrétaire</strong> : <br />
-oui<br />
<strong>Anne</strong> :<br />
Il y a plein de chôses, j'ai pensé à l'horloge, à ma mère à Guéthary.<br />
Le deuxième : là par contre, j'étais dans le lit de Keeva-Grace. Parce que Kieran était/gardait Mathias et m'a laissée dormir, seule. Alors là, c'était un rêve, euh...Q'est ce qe j'ai dit? Ah! C'était à la fois lié, ah! Oui, si, il y a un truc important à dire : c'est que après ce cauchemar horrible, c'est à la fois, c'était à la fois réel et en même temps, il y a quelque chose de réaliste aussi dans le fait que, <em>(inaudible)</em> enfin c'était horriblement réel, dans la sensation, dans le...<br />
<strong>Secrétaire</strong> :<br />
Là tu parle du premier rêve?<br />
<strong>Anne</strong> :<br />
Ouais, ouais. Et donc après ça, j'...c'est pas le genre de cauchemar, de rêve, avec des images, hyper-honirique, des symboles et des choses comme ça . Et je repensais aux descriptions du rêv/ du cauchemar, ça fait très longtemps que je n'avais pas fait de cauchemar en fait, donc ça m'a choquée d'avoir fait un cauchemar et d'être réveillée comme ça, avec les seins et le tee-shirt trempés, j'ai du le changer. Et ça m'a rappelé le passage de <strong>Huysmans</strong>, "A rebours", il y a un passage d'un cauchemar, il y a la description d'un cauchemar, lui a des images vachement fortes, ce qui n'est pas du tout mon cas. Ensuite je me suis réveillée, je me suis rendormie, et en me rendormant j'ai fait un rêve ou j'ai effectivement eu les images, par contre.<br />
Alors là c'était un décor, genre paysage lunaire, ou un désert ou au Mexique. Entre chiens et loups, ou à l'aube, c'était peut être à l'aube : La lumière toute bleue. Il y a un truc qui va me manquer, je sais plus dans quel contexte.. <br />
Il y avait un homme : peut-être Kieran, mais c'est pas vraiment lui, plutôt un gros mexicain, accompagné par Kieran par contre, qui allait accoucher, c'est lui qui allait accoucher. Il avait tout les prémices de l'accouchement :<br />
-ouille, ouille, ouille!<br />
et on suivait. On suivait et Il y avait un cavalier en chemin devant dans ce paysage lunaire. Il y avait le mexicain, Kieran, moi, moi c'est un rêve, j'étais pas vraiment dedans, mais c'est comme si j'étais là, je sais pas. Eeeeeet....On suivait ce cavalier, il nous guidait, il y avait un chemin et tout d'un coup il partait sur la gauche, hors piste et on le suivait, il nous amenait. Tout cela était désertique, à l'aube, il nous amenait, lumière bleue, et il nous amenait...à uneeee, dans uneeee, pareil! Encore une falaise, donc c'était quand même lié à l'autre rêve. Et là, c'était comme une gorge, où il y avait en fait des...alors j'ai déja vu ça en vrai en plus, heu,...des Andes, y a comme une espe...genre Matchupitchu, tout d'un coup des montagnes mais très très vertes, avec carrément des, si, c'était un lieu de culte, ou pré-incas, avec des choses géométriques, je pensais à Artaud aussi qui a fait des descriptions de cérémonies ,<em>mexicaines/messiennes(inaudible)</em> comme ça, ça avait cette atmosphère là, on va au dessus de cette gorge, avec ce lieu de culte dans les montagnes,. Et là c'est l'accouchement, le monsieur qui doit accoucher, accouche. Pas très clair, qui il est, et, heu et là , il accouche pas d'un bébé, il accouche, alors là je vois comme une bouche qui parle, attention, c'est pas sa bouche, c'est pas un truc. J'ai pas de chose claire.<br />
Bouche bleue encore, qui parle, avec un accent très très fort anglais, et qui est très bavard, qui fait que parler:<br />
-Blablabla.<br />
SI : Et à un moment, quand il accouche, il demande à Kieran :<br />
-Aaaaah...<br />
Comme si il demandait à Kieran qu'il lui tienne la main et il y a Kieran qui dit :<br />
-Ca va pas, non?<br />
Et, c'est juste drôle ce passage. Et surtout après il accouche de, de heu, la parole, de quelqu'un qui est bavard, de, enfin d'une parole qui est pas vraiment ronde, ou qui vet dire vraiment quelque chose, vraiment attendue, c'est plutôt, euh, et avec un accent plutôt anglais, british très très fort, anglais.
<strong>Secrétaire</strong> :<br />
-Il parle en anglais?<br />
<strong>Anne</strong> :<br />
-Il parle en anglais.<br />Rêve 1urn:md5:76307189d7d4db0d9d0472b4bacb406e2010-04-16T00:52:00+00:00anneSonge<em>Schaerbeek, appartement, le matin au réveil</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/chapo/reve1-chapo-blog.jpg" alt="" /><br />-J'ai fait deux rêve cette nuit, un était un cauchemar, l'autre était particulier, mais ce n'était pas un cauchemar.
<em>-Est ce qu'il t'ai arrivé quelque chose de particulier pendant tes rêves?</em><br />
-Si à chaque fois, surtout le premier, qui était un horrible cauchemar, où je retombais dans mon cauchemars à chaque fois que je me rendormais, quand je me réveillais, j'avais le tee-shirt trempé parce que j'avais eu une montée de lait, des deux seins, comme je n'avais jamais eu jusqu'à présent. Nous en sommes à 2 mois, Mathias va avoir 2 mois, ça fait 2 mois que j'ai des montées de lait et je n'ai pas eu de montées de ce genre, ça fait 2 jours que ça m'arrive, j'ai le tee-shirt trempé.<br />
Le premier cauchemars se passait à Guéthary, j'avais mon amie Sidney, à qui j'ai écrit un mail hier...donc c'est pas étonnant...<br />
Sidney qui était dans la petite maison, me demandait de sortir. J'avais oublié qu'elle était là, donc je culpabilisais, elle me disait que c'était son anniversaire, elle me le disait pas, mais elle faisait la tête. Elle me prenait sur un scooter, on prenait un petit chemin et elle dérapait et on tombait du haut d'une falaise. Je m'étais écorchée toutes les mains, les genou, et je crois qu'on était dans l'eau...on était pas encore tombées, et là il y a un groupe de personnes qui nous sauve la vie, en tout cas dans mon cas, il nous sauve la vie. <br />
Ils nous <em>tirent(inaudible)</em> par la main et nous sauvent la vie.<br />
Ensuite on va dans la petite maison , je crois que c'était la petite maison. Ces gens : il y avait un couple un garçon un peu bizarre et une fille très, très , très belle, jeune, belle, les cheveux noirs, les yeux très bleus, elle faisait un peu roumaine, tzigane, et il y avaient de plus en plus de gens qui venaient, et le garçon bizarre faisait très sophistiqué. On me fait boire du whisky parce que je me suis fait mal de partout et je dis : <br />
-mais non!
Et après je suis dégoutée, parce que je dois allaiter Mathias et donc je suis embêtée parce que je viens de prendre un verre plein de whisky.<br />
Après, quelque chose n'allait pas, ils étaient trop, alors je faisais le rapprochement avec le film D'Haneke, "Caché", non comment il s'appelle? "Funny games", ou les deux personnages il faut les avoir inviter à rentrer chez soi, dans la maison, ça fait parti de leurs jeux et ensuite, pour ça ils t'embrouillent, ils te demande quelque chose, et ça dure, tu les laisse rentrer et après le jeu est enclenché, le mal démarre.<br />
Dans mon rêve c'est pareil, j'arrivais plus à les faire partir, ils s'installaient, ils s'installaient, et je leur disait : maintenant il faut partit, et ils voulaient pas partir, je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Je finis par leur dire de partir, ils disent d accord, d accord, et en s'en allant, je vois le groupe de personne à la queue leu leu et la fille qui embarquent Keeva-Grace avec eux.<br />
Là c'est l'horreur, déjà c'était le cauchemar, mais là ça monte.<br />
Il y a Kieran qui est là, mais on fait pas grand chôse, il y a pas d'action , comme dans les films où les gens on quelqu'un qui s'est fait kidnapper, ils attendent. Je ne sais pas pourquoi, on récupère la fille, la brune, il se trouve que on avait déjà une photo d'elle chez nous, je ne sais pas pourquoi, on avait une photo de cette fille... Alors qu'on ne la connaissait pas. Elle sourit, elle veut pas répondre, un peu comme une folle.<br />
<em>-Elle est comment physiquement? Tu te souviens?</em><br />
-Le tein mat, des yeux très bleus, les cheveux noirs, très très noirs, très belle, un nez fort, un côté tzigane. Je commence à la menacer, à lui dire, que je vais la bruler par toutes les parties du corps pour qu'elle me dise où est Keeva-Grace, on sait pas pourquoi ils font ça. Je lui dit, je vais te bruler les tétons, les bras, tout le corps, te crever les yeux, enfin c'est très violent. Je lui dit tout ça et elle bronche pas. C'est un rêve du matin, j'ai des nuits entrecoupées.<br />
<em>- Est-ce que tu as entendu parler ce personnage?</em><br />
-Je crois pas, elle refuse de parler, il y pas de discussion avec elle, elle serait quelqu'un qui serait, pas une monnaie d'échange mais qui représente le lien avec l'autre groupe de personnes. <br />
Comme je disais c'était un rêve du matin, et j'avais Mathias qui était avec moi, dans mon lit, parce que j'arrivais pas à le rendormir, ça c'est pas un rêve, c'est la réalité, donc il est à côté de moi, je fais ce cauchemars horrible, la perte de ma fille qu'on m'a enlevé, et ce que je dis tout le temps dans le rêve : <br />
-Oui, mais même si il nous la rende, on sait pas comment elle va revenir. On sait pas ce qu'ils lui ont fait. <br />
Ca, ça me rend folle, de savoir qu'elle a été prise par des gens qui nous veulent du mal et on sait pas comment ils vont nous la rendre. Au delà du fait qu'ils nous la rendent parce que en plus on risque de pas la revoir. Enfin, c'est horrible. J'avais la sensation que des parents... la peur de perdre son enfant, par le mal de l'autre.<br />
<em>La fille Tzigane, celle qui revient dans la maison , tu m'as dit qu'il y avait une photo d'elle.</em><br />
Oui, dans la petite maison, je sais exactement ou, dans la petite maison, sous les petites marches de l'escalier qui te mettent à la mezzanine. Voilà.<br />
<em>-Est-ce que tu sais pourquoi cette photo est là?</em><br />
-Non, je me dis, tiens il y avait cette photo d'avant.
<em>-D'avant?</em><br />
-D'avant, c'est pas une fille d'une autre époque.
<em>-D'avant toi?</em><br />
-Pas forcément d'avant moi, il y beaucoup de monde qui est venu dans la petite maison. Et attend, c'est pas fini, je me réveillais, je me rendormais et j'arrivais pas à sortir du cauchemar, cette sensation de... Bon Mathias il est là, mais c'est Keeva-Grace, je m'en remettrai jamais, la sensation de la perte, avoir 2 enfants et d'en perdre un.<br />
Après il y a le deuxième rêve.La négresseurn:md5:e94d3a5ca5dc90c5b9b9fc48f924433c2010-03-04T23:59:00+00:00anneSonge<em>Schaerbeek, appartement, 21heure. Anne, Mathias au sein, sur le Chesterfield rouge</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/chapo/lanegresse-chapo-blog.jpg" alt="" /><br />Anne dit :<br />
-Quand je ferme les yeux, je vois une négresse avec un tablier et un fichu blanc.<br />
Anne ne voit pas le rapport entre son état d'allaiteuse et l'image de la nourrisse noire à l'époque de l'esclavage, je me permet de fixer cet instant quand même.
Le secrétaire d'Anne.Accrochageurn:md5:2c2e388a143903dcfacc4a0f6495eef82010-01-29T13:04:00+00:00anneSonge<em>Académie Royale des Beaux Arts, troisième critique chez monsieur M1</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/chapo/accrochage-chapo-blog.jpg" alt="" />
<br />Lors de cette critique avec monsieur M1, pendant que j'assistais au début de la critique avec les autres élèves, mon secrétaire a accroché une partie de mes dessins.<br />
Quand nous sommes arrivés avec les autres élèves face à l'accrochage, la première réaction de monsieur M1, qui connaissait les dessins, fut un rejet. Gêné, il dit que l'accrochage était "malheureux", ce qui m'a rendue heureuse, car ne sachant pas ce qu'allait faire mon secrétaire, j'espérais quelque chose d'inattendu.<br />
Mon secrétaire, d'ordinaire plutôt sensible, avait créé avec mes dessins un bloc de fragments de corps, dominé par une tête révulsée et vomissante, à droite de ce bloc, mon dessin de "l'ange" au bic, à priori sans rapport avec le premier bloc.<br />
Si j'avais moi-même mis en place cet accrochage, j'aurais été gênée de le défendre, mais le découvrant avec les autres, j'ai pu le justifier facilement :<br />
J'ai fait référence à la chambre d'ado, aux posters saturant l'espace, à la vie affichée à l'intérieur : état larvaire de la vie extérieure dans cet espace clos. <br />
ref : <strong>Sue de Beer-Denis Cooper</strong><br />
Après la critique, j'ai retrouvé mon secrétaire qui m'a expliqué son accrochage. Il avait écouté la veille la conférence de monsieur M1 sur Nietzsche, encore énervé des compulsions de Nietzsche il avait accroché en voulant exprimer le mal être physique durant le sommeil, sommeil encombré du corps recroquevillé, visions oniriques hachées par la présence du corps, sensation d'étouffement.<br />
Il avait juxtaposé à cette représentation du rêve, l'ange comme un idéal d'envolé nocturne, les deux blocs liés par un grand dessin au bic, une deuxième version de la tête vomissante, plus aérienne, mais au moment ou nous sommes arrivés en face de l'accrochage cette deuxième tête était tombée au sol, seul un vide séparait l'étouffement de l'ange, plus de lien.<br />
<img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/accrochage3.jpg" alt="" /><br />
<img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/accrochage3_2.jpg" alt="" />Le rêve des nouillesurn:md5:90d524ae5f0c3a49fe270f3c6f87cba42009-11-05T20:55:00+00:00anneSonge<em>Paris, appartement dans le XVeme arrondissement, nuit. Veille de l'échographie.</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/chapo/0revedesnouilles-chapo-blog.jpg" alt="" />
<br />Hier j'ai acheté le livre de <strong>Paul Cox</strong> : Le Cox Codex 1.<br />
<ol>Aujourd'hui j'ai fait le rêve des nouilles, qui consiste à avoir une intuition et une vision de ce que l'on doit faire pour réussir.<strong>(Kung-Fu Panda, DreamWorks Production)</strong>
<li> Surtout que ça ne me ressemble pas trop, ne pas chercher au tréfond de mon âme.</li>
<li> J'ai rêvé que je présentais le travail d'un autre à une galerie et que l'on me prenait illico.
Dans mon rêve je trichais, je présentais le travail de Ryman, quelqu'un que je ne connaissais même pas.</li>
<li> Il sagissait de plein de dessins très bien faits, de SCENES, avec plusieurs personnages genre Otto Dix mais ils y avait aussi des peintures, grandes, de personnages toujours un peu cartoon, stylisés, genre dessins américains underground expressionnistes, avec beaucoup de couleurs. Il y avait une ligne ou plutôt une multitude de lignes qui rappelait en peinture mon "bic RVBN". On me parlait d'un caisson et j'insistais sur l'importance du ???caisson??? dans mon oeuvre. Il y avait trois formats : la taille de mes dessins au bic, un peu plus grand et carrément plus grand en peinture. Je crois que le caisson était une réfèrence historique.</li></ol>
En tous cas je veux réussir.
Conclusion : m'entrainer au détachement, trouver des techniques qui freinent, qui ralentissent ma conscience, bic, fragment, travailler le formel, la trame, créer du temps.
Ca ne vient PAS de MOI.Intro-Vrac intemporelurn:md5:cd8e5530dcef55af53fbb57ec066e55b2008-01-01T14:59:00+00:00anneSonge<em>Dans la vie en général.</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/moite_01.jpg.tb" alt="" /><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/moite_01.jpg" alt="Bic sur carton, A4" /><br /><br />
J'ai un problème avec la pensée, j'ai une croyance :<br />
si je veux consciemment quelque chose, je ne l'obtiens pas, par contre si je me laisse porter, j'arrive à mes non-fins.<br />
<em>Oui, je sais bien il y a des gens très forts qui tracent des plans, organisent d'avance des itinéraires d'existence et les suivent; il est même entendu, si je ne me trompe, qu'avec de la volonté on arrive à tout; je veux bien le croire, mais, moije le confesse, je n'ai jamais été ni un homme tenace, ni un auteur madré. Ma vie et ma littérature ont une part de passivité, d'insu, de direction hors de moi très certaine.<br />
</em><strong>Huysmans</strong>, A rebours.<br />
Capricorne<br />
Ce qui vous stimulera en 2010 :<br />
Le feu de bois, le violet, la bruyère sur la lande et l'odeur de la tourbe mouillée.<br />
<strong>Messager boiteux de Strasbourg</strong>, almanach 2010, 195e année.