Mémoire - RévélationMoite, moite, moite. Le cheveu comme support à la capillarité du songe.2010-11-01T22:14:00+00:00urn:md5:c956fa95d4fe2365af55b5e004720eb1PluXml 5.0.2Fin de la forme "Mémoire"urn:md5:458539e179e319565d05084c0a6bbd252010-11-01T22:14:00+00:00anneRévélation<em>Schaerbeek, appartement, écriture du memoire</em><br /><strong>Pour la première fois des pages du "Mémoire" sont copiées dans le Blog</strong>:<br />Le terme seul faisait <strong>écho</strong> à mes travaux actuels et justifiait beaucoup de mes choix. Dès le début du chapitre, Rancière explique le titre de ce chapitre :
L'expression "image pensive" ne va pas de soi. Ce sont les individus que l'on qualifie à l'occasion de pensifs. Cet adjectif désigne un état singulier : celui qui est pensif est "plein de pensées", mais cela ne va pas dire qu'il les pense. Dans la pensivité, l'acte de la pensée semble mordu par une certaine passivité.
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../Cette année mon travail de dessin pour mon master traite du même sujet que mon mémoire : TITRE : Moite, moite, moite. SUJET : Le cheveux comme support à la capillarité du songe.../
../Travail sur la suggestion : ce que l'on montre n'est pas ce qui est. J'ai cherché à tout prix cette année à éviter l'illustration d'une idée. Pour éviter que mes dessins subissent l'empreinte de ma volonté, j'ai choisis de dessiner d'après des impressions papier de photos. Ces photos sont prises par un autre, ma seule volonté est dans le choix que je fais parmi ces photos, principalement ce sont des photos de parties de mon corps, je ne choisis pas des photos pour ce qu'elles représentent mais pour leurs formes, leur composition, le stimuli qu'elles procurent, aucune narration, juste des impressions indéterminées. Une fois la photo choisie, je la reproduis au bic 4 couleurs, les avantages de la contrainte du bic 4 couleurs : pas de palettes, pas de choix, je vois, je dessine, pas le temps de penser.
C'est le tremblement de la main, l'indétermination du trait dans sa relation à l'image photographique qui rend le travail intéressant, parce qu'inattendu, voire improbable. Le flottement entre le sujet, le processus/procédé, et l'impact doivent être mis en avant.Monsieur M1 <br />
Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules et c'est FATIGANT pour les enfants de TOUJOURS LEUR DONNER UNE EXPLICATION.<br />
...vécu seul...jusqu'à ce que...QUELQUE CHOSE S'ETAIT CASSE DANS MON MOTEUR...Essayer de REUSSIR TOUT SEUL UNE REPARATION.<br />
-Isolé-<br />
-Une petite voix-<br />
"Il s'accroche à sa vision de la vie intérieure artistique et totale."<br />
-dessine 3 moutons.Le petit prince n'en veut pas, au 4ème, il dessine LA CAISSE (LE CAISSON)<br />
Mon arrivée à Bruxelles a pris la forme d'un jeu:<br />
Guéthary, Cenitz Aldéa, 1heure du matin<br />
Je voulais, partir, mais je ne savais pas où, nous cherchions un endroit où démarrer une vie, établir notre famille, un début de quelque chose.<br />
Sans raison, j'ai allumé la télé et suis tombée sur une émission sur Bruxelles, voici le résumé de l'emission que j'ai trouvé sur le site de Arte :<br />
Pourquoi la capitale belge est-elle représentée par un petit garçon pisseur ? Hommage historique et subjectif d'une Bruxelloise à ce fragile symbole d'unité.
Bruxelles, où la réalisatrice est née et a toujours vécu, reste envers et contre tout une ville unitaire qui n'appartient ni aux Wallons ni aux Flamands, mais aux Belges tous ensemble. Dans ce film, à mi-chemin entre l'enquête historique et la balade buissonnière, Anne Lévy-Morelle entreprend de comprendre pourquoi sa ville a choisi pour dérisoire emblème l'effigie d'un petit garçon en train d'uriner, ce Manneken Pis - c'est-à-dire "le môme qui pisse" - dont la célébrité est inversement proportionnelle à la taille. Cherchant à démêler le vrai des innombrables rumeurs attachées à cette petite statue, qui date, croit-on, du début du XVIIe siècle, la réalisatrice nous entraîne à la découverte des paradoxes zinneke, comme se désignent eux-mêmes les enfants de la ville, en référence au multiculturalisme local. De l'enfant pisseur à la pluie familière, en arpentant les pavés disjoints de sa ville natale, elle dévoile un Bruxelles chaleureux mais marqué par la tragédie, préférant cacher ses richesses et sa fierté pour mieux se vanter de sa modestie, secrètement embelli par les forfaits architecturaux perpétrés en grand nombre contre son patrimoine.<br />
<br />
J'ai eu envie de rencontrer, les primitifs flamands, l'esprit belge, le gris des journées, garder une même pensée sans être interrompue par une éclaircie qui brise la grisaille. J'avais envie de retourner à l'école, et si les écoles Belges avaient l'ouverture de l'esprit belge, j'y serais à ma place. Je ne me suis jamais sentie à ma place, or je croyais deviner un pays avec une culture ancienne très forte, belle, et une place laissée libre à l'étranger par une identité trouble. Je sentais quelque chose de doux, non-défini, j'y trouverais surement une place. J'étais séduite par l'intelligence de ces non-revendications.<br /><br />
A posteriori mes fantasmes me font sourire.<br />
Pourtant tout y est, et plus encore.<br />
Je me suis construit une cabane en haut d'un immeuble, à la cîme des arbres, en plein ciel avec pour seules voisines les abeilles, les perruches d'un vert phosphorescent, les corneilles, les corbeaux et les colombes. Même les pigeons sont beaux à Bruxelles.
Quel rapport avec le sujet de mon mémoire?
Quel est le sujet de mon mémoire?
Ah oui, MOITE,MOITE,MOITE Le cheveux comme support à la capillarité du songe.
Me reviens cette phrase:
"...Seul ce qui affleure dans son oeuvre mérite d'être perçu..."The Dump.
Et en allant faire pipi:"images d'un lieu où devenir bon signifie léger." derrière de couverture de La Divine comédie Le Purgatoire/Purgatorio de Dante.Traduction de Jaqueline Risset. GF Flammarion.
Ou encore:"JE PENSE QUAND JE PISSE",phrase d'Arno à Bashung dans J'ai toujours rêvé d'être un gangster de ?<br />
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"Puer aeternus".
Dans certaines traductions on dit enfant divin, dans d'autres enfant éternel.
Le premier est un mythe, le deuxième une tare.
Les serpents boas AVALENT leur proie toute ENTIERE,SANS LA MACHER, ensuite ils ne PEUVENT PLUS BOUGER et ils DORMENT pendant les SIX MOIS DE LEUR DIGESTION." <br />
Je vois un parallèle entre le processus de digestion du boa et celui de l'artiste qui capte puis intègre un monde dont la dimension le dépasse.<br /><br />
...Mon dessin ne représentait pas un chapeau...J'ai DESSINE L'INTERIEUR,afin que LES GRANDES PERSONNES PUISSENT COMPRENDRE...<br />
Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules et c'est FATIGANT pour les enfants de TOUJOURS LEUR DONNER UNE EXPLICATION.<br />
...vécu seul...jusqu'à ce que...QUELQUE CHOSE S'ETAIT CASSE DANS MON MOTEUR...Essayer de REUSSIR TOUT SEUL UNE REPARATION.<br />
-Isolé-<br />
-Une petite voix-<br />
"Il s'accroche à sa vision de la vie intérieure artistique et totale."<br />
-dessine 3 moutons.Le petit prince n'en veut pas, au 4ème, il dessine LA CAISSE (LE CAISSON)<br />
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Prochain article du blog dans la suite du mémoire: <a href="http://www.annebsollis.com/memoire/index.php?article42/me-wi">ME-WI</a>devoir pour madame M.urn:md5:99f285ce4c7c0b04b956d2a186826dd32010-05-18T10:36:00+00:00anneRévélation<em>Appartement, Schaerbeek, plus ou moins le 18 mai.</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/chapo/coiffemathias-chapo-blog.jpg" alt="" /><br /><body dir="ltr" style="max-width:21.001cm;margin-top:2cm; margin-bottom:2cm; margin-left:2cm; margin-right:2cm; "><p class="P3">Vendredi 21 mai 2010.</p><p class="P4">Devoir pour Madame M. <span class="T1">(11 pages)</span></p><p class="P1"> </p><p class="P1">Les écrits qui suivent sont issus du blog d'AnneBSollis : Moite, moite, moite. Ce blog a été utilisé comme moyen d'écriture, les commentaires ont été écrits par Anne Beigbeder(admin) ou utilisé pour citer des auteurs. A ce jour, ce blog n'est pas public. </p><p class="P1">Avertissement : certains des articles ont été écrits après la date signalée dans leur entête. La date des commentaires est toujours réelle.</p><p class="P1"> </p><p class="P2">------------------------------------------------------------------</p><p class="P1"> </p><p class="P1">01/01/08</p><h2 class="P11"><a id="a__Intro-Vrac_intemporel"><span/></a><a href="http://annebsollis.com/moite/?article2/intro-vrac-intemporel">Intro-Vrac intemporel</a></h2><p class="P6">Classé dans : <a href="http://annebsollis.com/moite/?categorie5/introduction">Introduction</a> | 0 commentaire(s)</p><p class="P1"><span class="Emphasis"><em>Dans la vie en général.</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/moite_01.jpg.tb" alt="" /><br />
</span>J'ai un problème avec la pensée, j'ai une croyance :<br />
si je veux consciemment quelque chose, je ne l'obtiens pas, par contre si je me laisse porter, j'arrive à mes non-fins.<br />
<em>Oui, je sais bien il y a des gens très forts qui tracent des plans, organisent d'avance des itinéraires d'existence et les suivent; il est même entendu, si je ne me trompe, qu'avec de la volonté on arrive à tout; je veux bien le croire, mais, moije le confesse, je n'ai jamais été ni un homme tenace, ni un auteur madré. Ma vie et ma littérature ont une part de passivité, d'insu, de direction hors de moi très certaine.<br />
</em><strong>Huysmans</strong>, A rebours.<br />
Capricorne<br />
Ce qui vous stimulera en 2010 :<br />
Le feu de bois, le violet, la bruyère sur la lande et l'odeur de la tourbe mouillée.<br />
<strong>Messager boiteux de Strasbourg</strong>, almanach 2010, 195e année. </p><!--Next 'div' was a 'text:p'.--><div class="P1"> <!--Next 'div' is emulating the top hight of a draw:frame.--><!--Next 'div' is a draw:frame.--><div style="height:2.646cm;width:3.651cm; float:left; padding:0; position:relative; left:0cm; " class="fr1" id="images1"><img style="height:2.646cm;width:3.651cm;" alt="" </div></div><div style="clear:both; line-height:0; width:0; height:0; margin:0; padding:0;"> </div><p class="P1">01/07/09</p><h2 class="P11"><a id="a__Le_mémoire_"><span/></a><a href="http://annebsollis.com/moite/?article29/le-memoire">Le mémoire.</a></h2><p class="P6">Classé dans : <a href="http://annebsollis.com/moite/?categorie6/revelation">Révélation</a> | 1 commentaire(s)</p><p class="P1"><span class="Emphasis">Bruxelles, bar du soleil, début d'après midi.</span><br/>J'ai retrouvé mon secrétaire au bar du soleil avec les papiers nécessaires à l'inscription en Master à l'Arba.<br/><br/><span class="Strong_20_Emphasis">Secrétaire</span>: Ca consiste en quoi un master?<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Anne</span>: Dans mon cas ça devrait parler de mon travail, définir ses thèmes.<br/><br/>Définir les thèmes de ma peinture, voilà, voilà...<br/><br/>J'ai toujours écrit des "impressions" qui me semblaient liées à ma peinture, mais rien que je puisse présenter à côté d'elles sans embrouiller le message, rien de construit.<br/>L'an dernier, j'ai eu prétexte pour exprimer autrement que par la peinture mes "thèmes": Une exposition personnelle, "Blue bruise".<br/>Pour l'exposition Blue Bruise j'avais présenté mes peintures et une vidéo, les séries étaient nommées: Femmes, Crucifixion, Carne et Cosas.<br/>Voici le texte qui décrivait l'expo:<br/><span class="Emphasis">" Le corps est au cœur des peintures. Toiles voraces, cannibales, sœurs bafouées, elles se regardent et se jugent, évaluant leurs chances de survie, Elles se répondent alors et semblent faire partie d'une même pièce de théâtre. "</span><br/>Chacune de ces séries aurait pu être présentée seule sans trahison, mais l'opportunité de les regrouper en un lieu et de les placer dans un cheminement m'excitait.<br/><br/><span class="Strong_20_Emphasis">4 peintures de femmes</span>, peintes d'après photos ou dans un cas, de dessin de photo: <br/>-1 strip-teaseuse en chien de fusil, d'une couverture de playboy.<br/>-une femme allongée, photographiée par Araki. Que j'ai utilisée pour deux peintures.<br/>-un dessin que j'avais fait dix ans auparavant à partir d'une photo du buste de Zoia, espionne russe condamnée à mort par les Nazis, et dont le corps avait été exhibé sur la place publique.<br/>Ces photos ont en commun le fait qu'elles soient des photos de femmes prises par des hommes. J'ai transformé ces poses figées désirées par ces hommes, en sas dans lequel le temps est en suspens.<br/>Dans le cas de celle d'Araki et de la couverture de Playboy, les femmes <span class="Strong_20_Emphasis">posent</span>, mais dans le cas de Zoia, elle est <span class="Strong_20_Emphasis">morte</span>, <span class="Strong_20_Emphasis">figée</span> par le froid depuis quinze jours au moment de la photo. Or de ces photos, celle dont la charge érotique est la plus forte est celle de Zoia, le froid, figeant la position de la pendaison, a conservé sa cambrure, son visage est doux, comme pacifié après la lutte.<br/><br/><span class="Strong_20_Emphasis">Crucifixion</span>, un triptyque de tableaux de 2X2m. Je ne peux décrire avec des verbes ce tableau, elles est porteuse de plusieurs sens, plusieurs images. Cette crucifixion n'était pas clairement composée d'hommes accrochés à des croix. Plutot des femmes que l'on devinait au travers de taches de couleur.<br/><br/><span class="Strong_20_Emphasis">Carne</span>, une reprise de mes derniers travaux d'école, j'avais demandé à ma mère de m'envoyer des photos de la revue National géographic, j'avais besoin de <span class="Strong_20_Emphasis">"vivant"</span>.<br/>Quand j'ai repris ces peintures, peu avant Blue Bruise, je leur ai fait peau neuve, en les désincarnant, je gardais leur enveloppe, puis les assemblais en vol. J'ai utilisé du papier d'architecte jaune translucide pour leur peau, ce qui donnait une impression de membrane que j'ai collée avec des taches de peinture rouge cramoisi, comme une coagulation qui signifiait la guérison.<br/><br/><span class="Strong_20_Emphasis">Cosas</span>, d'après photos d'autoportraits de baisers, dessinées en cheveux.<br/><br/>Et enfin, <span class="Strong_20_Emphasis">Nonchaland</span>, une vidéo en stop-motion. Projetée sur le plafond d'un lit à baldaquin, la projection démarrait quand une ou plusieurs personnes s'allongeaient sur le lit.<br/>En plongée, dans un cadre blanc comme le bord d'un polaroid mais en mouvement, une femme nue dans l'herbe, mime la décomposition d'une chute. <br/>En vue subjective, dans un jardin nous suivons un adolescent androgyne, Hadrien, en peignoir noir. Il remonte du fond du jardin vers la maison, il remonte le jardin comme on remonte au vent en tirant des bords, indifférent, il croise sur son chemin, 4 peintures de femmes (citées ci-dessus), après la quatrième posée au seuil de la maison, il disparait de l'image en s'introduisant dans la maison. Nous entrons à notre tour, cherchant notre chemin, et nous arrêtons dans la cuisine où nous retrouvons le jeune homme assis, une mère à ses côté qui tient un bébé(une petite fille) dans les bras.<br/>Un texte écrit pour cette vidéo passait en générique sur la tête de ma fille :<br/><span class="Emphasis">Idoles.<br/>Souveraines. Femelles. Entrailles rubis. Parcours du corps comme jardin labyrinthique. <br/>A la recherche du douloureux mystère intérieur, suis-je telle que l'on me voit ou suis-je une autre, suis-je purement physique ou celle de mon passé. <br/>Je suis mes ailes.<br/>Découpez-moi en tranchant mon intimité, vous ne vous rendrez qu'à l'évidence. Ce que je suis n'est que couleurs, rêve, un exemplaire de l'éternité incarnée. Les cheveux longs par désir, les cheveux courts par envie. Ce que je vous offre n'est qu'un espoir d'être Celle-là.<br/>Je suis devant vous comme je suis dans le monde et si je vous fais peur, c'est que vous portez la frayeur. Je suis à chacune de mes respirations, un risque potentiel, malgré tout il faudrait que vous refusiez de me voir pour cesser de vivre, pour vous amputer. Souvent vos yeux trahis m'usent. Je ne désire pas vous connaître, je m'expose à vous uniquement. <br/>Gardez mon secret.<br/>Perdita Durango.</span><br/><br/>Ce qui liait, le thème récurrent à toutes mes peintures : l'arrêt dans le temps, le besoin d'une douleur pour marquer la nécessité d'un renouveau, pour que des possibles différents existent.<br/><br/><span class="Strong_20_Emphasis">Secrétaire</span>: Notre parcours n'a pas de fin, on s'arrête un instant, digère ce qui vient de se passer, puis on prend une nouvelle direction poussé par le pet de cette digestion. </p><h2 class="P11"><a id="a__Commentaires"><span/></a>Commentaires</h2><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1274255336-1"><p class="P9">Le 19 mai 2010 <a href="http://annebsollis.com/moite/">admin</a> à dit :</p><p class="P9">Je n'ai pas été au bout de l'intuition qui me guidait à l'époque, il y avait dans cette exposition quelque chose de masqué.<br/>Pour reprendre un exemple dans cette exposition : Les femmes. J'ai détourné les poses des femmes de leur première fonction, en les changeant d'échelle(du magazine au 2mpar2m), puis profitant de cet instant je les ai rempli d'autres matières.<br/>La strip-teaseuse accroupie devint "Fuite", le modèle d'Araki "La femme à la carotte" et "La femme au papillon", et le buste de Zoia "L'ange". Ces femmes peintes semblaient avoir changé d'état elles étaient devenues liquide, gazeuse, poudreuse.<br/>Voici mon cheminement dans la création de ces toiles, entendre que le peintre a sublimé l'image aurait peut-être permis au spectateur de s'approprier cette vision, alors que en les donnant tel quel dans un cube, je l'enfermais dans ma vision sans lui laisser une chance de comprendre.</p><p class="P9">Certaines des toiles présentées avaient été peintes 4 ans avant cette exposition, mon dialogue avec ces toiles était passé, je ne les assumais plus, et pour que l'idée de création existe à nouveau je les ai mises en scène, je les ai re-mystifiées en les plaçant dans un décor... avec un éclairage réalisé par un professionnel du spectacle "vivant".<br/><br/>Tout ce qui j'ai voulu donner par les choix de mise en scène de Blue Bruise peut être éclairci aujourd'hui par ces notes prises durant un cours de la théorie de la communication et de la narrativité de l'image, donné par madame M. cette année :<br/>"Titre du cours : autoportrait prophétique.<br/>"Présence : faire un avec le vivant, est-ce possible d'arrêter d'être dans la représentation?<br/>Traduire la vision de la vision d'un autre(Martyre des dix mille).<br/>Critique du simulacre pour dire la suprématie du vivant sur le mort. <span class="Strong_20_Emphasis">Platon</span>.<br/>C'est la question de l'âme qui est essentielle, la connexion avec le Vivant, dans la présence, dans l'instant. </p><p class="P9">Comment échapper au piège de la représentation, ce qui m'amène à la cette question : comment concevoir un corps qui ne soit pas une image du corps.<br/><br/></p></div><p class="P6">16/09/09</p><h2 class="P11"><a id="a__Introduction_à_Monsieur_R_"><span/></a><a href="http://annebsollis.com/moite/?article4/introduction-a-monsieur-ruelle">Introduction à Monsieur R.</a></h2><p class="P6">Classé dans : <a href="http://annebsollis.com/moite/?categorie5/introduction">Introduction</a> | 1 commentaire(s) </p><p class="P1"><span class="Emphasis">Académie Royale des beaux Arts de Bruxelles, atelier peinture.</span><br/>Je demande à une étudiante si je peux rencontrer le professeur du département peinture, elle me désigne Monsieur R..<br/>Monsieur R. connaissait mon nom, c'est lui qui devait présenter ma demande aux autres professeurs, il semblait gêné : il ne connaissait pas mon travail.<br/>-Pourriez me montrer des documents visuels?<br/>Monsieur R. me donne rendez vous dans l'après-midi pour que je lui montre mon travail. Je pars à Schaerbeek, prend mon site internet sur un ordinateur, une peinture roulée de 2m par 2m (l'ange), le métro.<br/>Je retrouve Monsieur R., qui me dit que ce n'est pas la peine de déballer l'ange :<br/>- Ça va être compliqué de le renrouler,<br/>j'insiste :<br/>- Si, si, si,<br/>- Non, non, non.<br/>Bon. J'ouvre l'ordinateur, et lui montre mes peintures en bredouillant des commentaires débiles :<br/>- Ca, c'est un papillon...<br/>Au bout de trois peintures, très gentillement il m'interrompt :<br/>-Bon, les peintures ça va, elles sont ce qu'elles sont, je vois. Mais, quelles sont vos motivations? Pourquoi est-ce que vous voulez faire un master à l'Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles? C'est pour le diplôme? Est ce que vous nous connaissez?<br/>Je pensais être jugée sur mes peintures et il m'interrogeait sur mes motivations.<br/>-Oui mais pas seulement, pour l'échange.<br/>-Est-ce que vous avez une idée de vos thèmes de recherche?.<br/>Je sentais que j'étais en train de le perdre.<br/>-Oui, oui, bien sur : Le corps, les cheveux, l'intime.<br/>-Bon, d'accord, renseignez vous sur qui nous sommes, nous éditons une revue qui s'appelle "La part de l'œil", le numéro 11 s'appelle : Médecine et arts visuels, Madame M. a écrit sur le corps, moi, mon travail porte sur le handicap.<br/>J'avais une semaine pour les connaitre, définir ma recherche et désigner ceux qui me dirigeraient. </p><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="comments"><h2 class="Heading_20_2"><a id="a__Commentaires"><span/></a>Commentaires</h2><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1271517634-1"><p class="P9">Le 17 avril 2010 <a href="http://annebsollis.com/moite/">admin</a> à dit :</p><p class="P9">Je suis sortie, je me suis assise dans un bar et j'ai pleuré. Après quoi j'ai fait ce que m'avait dit Monsieur R., je me suis renseignée sur qui ils étaient, j'ai pris un numéro de La Part de l'Oeil sur Georges Bataille, un de mes auteurs de prédilection, un numéro sur l'art et la médecine, à la lecture de ceux-ci, j'ai réalisé que j'avais affaire à des vrais intellectuels. Puis j'ai regardé dans les yeux mon secrétaire et lui ai dit que nous avions une semaine pour définir mes thèmes de recherche. Nous avons repris cet exercice là où nous l'avions laissé lors de mon inscription au début de l'été : L'océan des possibles. Cette fois-ci les thèmes s'affinaient, se précisaient, aiguillés par la personnalité de ceux dont je venais d'apprendre l'existence, ce que je lisais de leurs écrits m'apparaissait comme des enseignes lumineuses :<br/>"Au delà de la RESSEMBLANCE dans la REVERSIBILITE,<br/>BASCULEMENT ET INSTANT,<br/>RENVERSEMENTS REFLETS,<br/>INVERSER, DOUBLURE, décliné, dédoubler,<br/>"In ictus oculi"<br/>Le temps d'un clin d'œil correspond à l'instant du basculement.(de la mort à la vie, de la vie à la mort).<br/>Ni mas. Ni menos. Double basculement de la vie à la mort, de la mort à la résurrection.<br/>MISE EN ABIME qui s'ouvre sur des PASSAGES.<br/>RENVERSEMENTS.<br/>DEPLIER. DECLINER.<br/>REVERSIBILITE ANIMALE.<br/>DEVORATION<br/>CAPTURE DU CORPS..."Révélant l'inanité du temps discursif pour ce qui concerne la vie."<span class="Strong_20_Emphasis">Chakè Matossian</span><br/>ARTICULATION de la conscience et du temps dans le domaine de l'esthétique.<span class="Strong_20_Emphasis">Véronique Bergen</span><br/>PROCESSUS d'EFFACEMENT, de TRANSFORMATION. <span class="Strong_20_Emphasis">Lucien Massaert</span><br/>JEU des LIMITES des DIFFERENCES des FRONTIERES.<br/>PASSAGE de l'INTERIEUR vers l'EXTERIEUR.<br/>RUISSELLEMENT<br/>SE VIDER<br/>de l'existence.<br/>Rapport entre l'INFORME et le REPRESENTE.<br/>CRACHAT et ANEANTISSEMENT;<br/>DISSOUDRE ALTERER se défaire.<br/>L'oeil DISCERNER.<br/>SURPASSER le POSSIBLE LIMITE.<span class="Strong_20_Emphasis">Georges Bataille</span><br/>LE DOMAINE DES <span class="Strong_20_Emphasis"><span class="T1">POSSIBLES. </span></span><span class="Strong_20_Emphasis">Moi</span>"<br/><br/>Cette semaine là mes thèmes de recherche ont eut diverses définitions :<br/><br/><span class="Strong_20_Emphasis">Moi : </span>Je peins l'instant comme une rupture.<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Moi : </span>Le cheveu a lié tout ces instant à un moment.<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Secrétaire : </span>Mémoire : envie-utiliser l'œuvre passé comme un support de pensée, comme un modèle possible aux œuvres à venir fantasmées aujourd'hui.<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Secrétaire : </span>Titres éventuels :<br/>1-Moite, moite, moite.<br/>2-La part de l'autre trou.<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Moi : </span>Moteur : un cheminement vers l'autre...<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Secrétaire : </span>L'oubli comme aïku, prière, moyen d'accès, moyen d'ouvrir la porte vers un paradis.<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Moi : </span>L'oubli et le retour, l'instant(comme par capillarité).<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Secrétaire : </span>Le refuge et la sortie de son refuge.<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Secrétaire : </span>Deux instants(réflexes), je réagis à lui(sortie de la rêverie), soit je montre quelque chose(masque).<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Secrétaire :, Moi : </span>Moite, moite, moite. Ce qui remonte à la surface par capillarité. Cheveux. La peau. Femme laisse transparaitre, un bout visible. Remonter à la surface, le temps comme un lieu.<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Secrétaire : </span>Deviner, inverse de l'empreinte, de l'intérieur vers l'extérieur, suaire inversé.<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Moi (à Schaerbeek): </span>Filtre : voile sur le visage. Vitre et image. <br/><span class="Strong_20_Emphasis">Russel Banks : </span>Je me sentais aussi isolé que dans le rêve d'un inconnu.<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Secrétaire :, Moi : </span>Capillarité, liquide remontant à la surface par un conduit qu'il ne devrait pas forcément prendre, par sa seule force, force sa sortie.<br/><span class="Strong_20_Emphasis">Moi : </span>Ne plus penser, oubli, par la répétition d'une action, dédoubler, mimer, décliner.<br/><br/><br/>Une semaine après voici ce que nous avions défini : <br/>De AnneBSollis à Monsieur R.,<br/><br/><br/>Monsieur,<br/><br/>voici comme convenu lors de notre entrevue mes thèmes de recherche, la liste des professeurs par qui j'aimerais être dirigée et quelques images de mes peintures.<br/><br/>TITRE : Moite, moite, moite.<br/><br/>SUJET : Le cheveux comme support à la capillarité du songe.<br/><br/>Les thèmes traités :<br/><br/>La part émergente de l'inconscient au moment de la prise de conscience.<br/><br/>La part visible de l'inconscient au moment de la prise de conscience.<br/><br/>La part visible du songe au réveil(Moite, moite, moite).<br/><br/>Incarnation-dés incarnation.<br/><br/>L'intimité vue par les autres.<br/><br/>L'intimité exposée.<br/><br/>Perméabilité du réel aux songes.<br/><br/>Note : Parmi les auteurs qui m'ont influencée et aidée à construire mon travail :<br/><br/>Antonin Artaud, Georges Bataille, et Luce Irigaray.<br/><br/>PROFESSEURS dont j'aimerais me rapprocher pour m'accompagner dans ma recherche :<br/><br/>Vous(Monsieur R.), Madame M., Véronique Bergen, Monsieur M1..<br/><br/>Ce qui me donne envie chez eux :<br/><br/>Vous, Monsieur R. : êtes peintre et parlez du rêve, du corps et de l'intime.<br/><br/>Madame M. : pour les thèmes sur lesquels elle a travaillé : Art et anatomie, sacré et profane (Dans les mots qu'elle emploie je retrouve tous les sujets sur lesquels je travaille depuis le début).<br/><br/>Véronique Bergen : son sujet de doctorat, « Articulation de la conscience et du temps dans le domaine de l'esthétique ».<br/><br/>Monsieur M1. : pour sa réflexion sur la linguistique, j'ai sacrément besoin de quelqu'un qui me donne des pistes pour verbaliser ce que j'ai peint jusque là.<br/>Je vous remercie, n'hésitez pas à me joindre.<br/><br/>ELEMENTS JOINTS : 4 feuilles avec quelques représentations de mes peintures.</p></div></div><p class="P6"> </p><p class="P6">21/09/09</p><h2 class="P11"><a id="a__Introduction_à_monsieur_M1_"><span/></a><a href="http://annebsollis.com/moite/?article14/introduction-a-monsieur-m1">Introduction à monsieur M1.</a></h2><p class="P6">Classé dans : <a href="http://annebsollis.com/moite/?categorie5/introduction">Introduction</a> | 2 commentaire(s) </p><p class="P1"><span class="Emphasis">Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles, atelier de dessins, 11 heure</span><br/>J'ai reçu vendredi par mail, une convocation de Monsieur M1. :<br/><span class="Emphasis">Bonjour,<br/>Monsieur R., m’a transmis votre dossier d’inscription.<br/>Pourriez-vous passer me rencontrer lundi matin entre 9 h et 12 h 30 à l’Atelier de dessin ?<br/>Merci<br/>Monsieur M1.<br/>Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles<br/>Editions La Part de l'Oeil<br/>144, rue du Midi<br/>B-1000 Bruxelles<br/>Tél./Fax : +32 / 2 / 514.18.41<br/></span><a href="http://www.lapartdeloeil.be/"><span class="Emphasis">www.lapartdeloeil.be</span></a><span class="Emphasis"><br/></span><br/>Cette journée est importante puisque c'est le jour ou j'ai rencontré Monsieur M1 et c'est ce jour là où il a été dit que je ferai un Master en dessin, seulement Monsieur M1. a été particulièrement désagréable en parlant de ma peinture ce jour là, et même si j'ai superbement réagi le jour même, il s'avère que a postériori je n'ai pas envie de me souvenir de tous les mots employés pour dire du mal de mon travail, donc en sautant les grossièretés commises ce jour là, je vais faire un bref résumé. Monsieur R. pour une raison obscure ne pouvait pas me prendre en peinture, par contre mes thèmes se rapprochaient beaucoup des thèmes abordés cette année par Monsieur M1. donc dans sa grande mansuétude il acceptait de me prendre en dessin. </p><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="Section1"><h2 class="Heading_20_2"><a id="a__Commentaires"><span/></a>Commentaires</h2><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1271260554-1"><p class="P9">Le 14 avril 2010 <a href="http://annebsollis.com/moite/">admin</a> à dit :</p><p class="P9">Excitée, mise en jeu, défiée. Ça m'a stimulée, libérée. C'est Monsieur M1., joueur, qui en me proposant de refuser tout ce que j'avais fait jusque là, m'ouvrait un nouveau terrain tout frais, et il se plaçait tel Jiminy Cricket dans mon aventure. Je ferai donc du dessin et je ne servirai pas mes tripes au public, tel était notre contrat.</p></div><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1271260717-1"><p class="P9">Le 14 avril 2010 Russell Banks à dit :</p><p class="P9">Texte : ...pour nous instruire du vertige qui vient quand sont abolis les repères de notre savoir traditionnel."<span class="T2">Le livre de la Jamaïque.</span></p></div></div><p class="P6"> </p><p class="P1"> </p><p class="P1">05/11/09</p><h2 class="P11"><a id="a__Le_rêve_des_nouilles"><span/></a><a href="http://annebsollis.com/moite/?article5/le-reve-des-nouilles">Le rêve des nouilles</a></h2><p class="P6">Classé dans : <a href="http://annebsollis.com/moite/?categorie10/songe">Songe</a> | 5 commentaire(s) </p><p class="P1"><span class="Emphasis">Paris, appartement dans le XVeme arrondissement, nuit. Veille de l'échographie.</span> Hier j'ai acheté le livre de <span class="Strong_20_Emphasis">Paul Cox</span> : Le Cox Codex 1.</p><ol><li><p class="P15" style="margin-left:0.748cm;">Aujourd'hui j'ai fait le rêve des nouilles, qui consiste à avoir une intuition et une vision de ce que l'on doit faire pour réussir.<span class="Strong_20_Emphasis">(Kung-Fu Panda, DreamWorks Production)</span> <span class="odfLiEnd"/> </p></li><li><p class="P15" style="margin-left:0.748cm;"><span class="Numbering_20_Symbols" style="display:block;float:left;min-width:0.499cm">1.</span>Surtout que ça ne me ressemble pas trop, ne pas chercher au tréfonds de mon âme. <span class="odfLiEnd"/> </p></li><li><p class="P15" style="margin-left:0.748cm;"><span class="Numbering_20_Symbols" style="display:block;float:left;min-width:0.499cm">2.</span>J'ai rêvé que je présentais le travail d'un autre à une galerie et que l'on me prenait illico. Dans mon rêve je trichais, je présentais le travail de Ryman, quelqu'un que je ne connaissais même pas. <span class="odfLiEnd"/> </p></li><li><p class="P14" style="margin-left:0.748cm;"><span class="Numbering_20_Symbols" style="display:block;float:left;min-width:0.499cm">3.</span>Il s'agissait de plein de dessins très bien faits, de SCENES, avec plusieurs personnages genre Otto Dix mais il y avait aussi des peintures, grandes, de personnages toujours un peu cartoon, stylisés, genre dessins américains underground expressionnistes, avec beaucoup de couleurs. Il y avait une ligne ou plutôt une multitude de lignes qui rappelait en peinture mon "bic RVBN". On me parlait d'un caisson et j'insistais sur l'importance du ???caisson??? dans mon œuvre. Il y avait trois formats : la taille de mes dessins au bic, un peu plus grand et carrément plus grand en peinture. Je crois que le caisson était une référence historique.<span class="odfLiEnd"/> </p></li></ol><p class="P10">En tous cas je veux réussir. Conclusion : m'entrainer au détachement, trouver des techniques qui freinent, qui ralentissent ma conscience, bic, fragment, travailler le formel, la trame, créer du temps. Ca ne vient PAS de MOI. </p><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="Section2"><h2 class="Heading_20_2"><a id="a__Commentaires"><span/></a>Commentaires</h2><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1271248459-1"><p class="P9">Le 14 avril 2010 Chuck Close à dit :</p><p class="P9">as Duchamp says, The artist has only 50% of the responsability, and that's to put the work out.</p></div><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1274395540-1"><p class="P9">Le 21 mai 2010 <a href="http://annebsollis.com/moite/">admin</a> à dit :</p><p class="P9">En travaillant sur le devoir pour Madame M., j'identifie aujourd'hui la référence historique au "Caisson" à l'arche de Noé.</p></div><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1274395771-1"><p class="P9">Le 21 mai 2010 <a href="http://annebsollis.com/moite/">admin</a> à dit :</p><p class="P9">Je retrouve une note du premier décembre prise lors d'un cours de Madame M. : "Comme dans un rêve, traverser et traversée. Flotter."</p></div><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1274396127-1"><p class="P9">Le 21 mai 2010 <a href="http://annebsollis.com/moite/">admin</a> à dit :</p><p class="P9">Je me suis souvenu à postériori que Ryman est un artiste minimaliste qui réalise des monochromes blancs.</p></div><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1274396461-1"><p class="P9">Le 21 mai 2010 <a href="http://annebsollis.com/moite/">admin</a> à dit :</p><p class="P9">2 ans auparavant, sur le mur de mon atelier, j'avais écrit : "L'image est l'impossibilité de..."</p></div></div><p class="P6"> </p><p class="P6">22/01/10</p><h2 class="P11"><a id="a__3_éléments"><span/></a><a href="http://annebsollis.com/moite/?article26/3-elements">3 éléments</a></h2><p class="P6">Classé dans : <a href="http://annebsollis.com/moite/?categorie6/revelation">Révélation</a> | 0 commentaire(s) </p><p class="P6"><span class="Emphasis">Académie Royale des beaux-arts, matin après une échographie</span><br/>Monsieur M1. m'a dit que les 3 éléments, photos, dessins d'après photo, bic, étaient indissociables.<br/>Si on enlève un de ces éléments, mon travail n'a plus le même intérêt.<br/>C'est le tremblement de la main, l'indétermination du trait dans sa relation à l'image photographique qui rend le travail intéressant, parce qu'inattendu, voire improbable.<br/>Le flottement entre le sujet, le processus/procédé, et l'impact doivent être mis en avant. </p><p class="P6"> </p><p class="P6"> </p><p class="P6">08/03/10</p><h2 class="P11"><a id="a__De_Anne_Beigbeder___Travail_en_cours_"><span/></a><a href="http://annebsollis.com/moite/?article32/de-anne-beigbeder-travail-en-cours">De Anne Beigbeder : Travail en cours.</a></h2><p class="P6">Classé dans : <a href="http://annebsollis.com/moite/?categorie6/revelation">Révélation</a> | 1 commentaire(s) </p><!--Next 'div' was a 'text:p'.--><div class="P1"><span class="Emphasis"><em>De Anne Beigbeder :Travail en cours. De : Anne BEIGBEDER (annebeig@hotmail.com) Envoyé : lun. 08/03/10 11:45 À : info@lapartdeloeil.be; chamatossian@hotmail.com; aram.mekhitarian@skynet.be; tristantremeau@yahoo.fr Pièces jointes : 1 pièce jointe coiffeDeM...jpg (378,9 Ko)</em><br /><br />
<img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/coiffedemathias.jpg.tb" alt="" /><br />
Chers professeurs,<br /><br />
je ne peux commencer un mail, même à mes professeurs, sans annoncer, que :<br />
Mathias, <strong>Enkidu</strong>, Emmanuel, Labarrère--Beigbeder est né le 18 février 2010 à Tourcoing. La maman et le bébé se portent bien.<br />
Mon quotidien et ma tenue vestimentaire du moment m'interdisent l'accès à vos cours pour l'instant.<br />
Je consacre la petite partie de mon cerveau disponible à avancer sur mon mémoire et je guette l'instant où je pourrai dessiner à nouveau.<br />
Comme certains d'entre vous me l'avaient évoqué, ce que je vis en ce moment n'est pas sans rapport avec mon sujet de mémoire ("Moite, moite, moite. Le cheveu comme support à la capillarité du songe.",voir photo),<br />
j'espère revenir prochainement à l'école pour vous soumettre ce que j'aurai collecté dans mon foyer.<br />
Anne.</span></div><div style="clear:both; line-height:0; width:0; height:0; margin:0; padding:0;"> </div><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="Section3"><h2 class="Heading_20_2"><a id="a__Commentaires"><span/></a>Commentaires</h2><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1274400073-1"><p class="P9">Le 21 mai 2010 <a href="http://annebsollis.com/moite/">admin</a> à dit :</p><p class="P9">Depuis que j'ai entamé le travail pour Madame M., j'ai cherché à plusieurs reprises à faire une analogie entre mon travail et les légendes du Mont Ararat, sans y parvenir. Aujourd'hui après avoir terminé l'écriture de ce devoir, m'apparait la nécessité pour certains créateurs, de noyer, enfouir, oublier leur création précédente, pour laisser la place à une nouvelle création. Sans me comparer à Noé, Durer, Léonard de Vinci ou Outanapishtim, mon itinéraire cette année est passé par le doute de Blue Bruise, le déluge provoqué par Monsieur M1., un long flottement (que je lie aussi à mon état de femme enceinte), puis au surgissement grâce à ce devoir, d'une terre que je croyais oubliée.</p></div></div><p class="P6"> </p><p class="P1">13/04/10</p><h2 class="P11"><a id="a__Paul_Cox__Cox_codex_1__extrait_"><span/></a><a href="http://annebsollis.com/moite/?article18/cox-codex-1">Paul Cox, Cox codex 1.</a><span class="T3">(extrait)</span></h2><p class="P7"><span class="T4">Classé dans : </span><a href="http://annebsollis.com/moite/?categorie8/influences"><span class="T4">Influences</span></a><span class="T4"> | 2 commentaire(s)</span></p><h2 class="P12"><a id="a__Avertissement___Seuls_les_2_derniers_commentaires_de_l'article_étaient_en_rapport_avec_le_sujet_du_devoir__afin_de_ne_pas_parasiter_votre_lecture_je_n'ai_pas_recopié_ici_l'article_en_entier__Si_vous_désirez_prendre_connaissance_du_contexte_de_ces_commentaires_vous_pouvez_consulter_l'article_à_cette_adresse___http___annebsollis_com_moite_?article18_cox-codex-1"><span/></a><span class="T4">Avertissement : Seuls les 2 derniers commentaires de l'article étaient en rapport avec le sujet du devoir, afin de ne pas parasiter votre lecture je n'ai pas recopié ici l'article en entier. Si vous désirez prendre connaissance du contexte de ces commentaires vous pouvez consulter l'article à cette adresse : </span><a href="http://annebsollis.com/moite/?article18/cox-codex-1"><span class="T4">http://annebsollis.com/moite/?article18/cox-codex-1</span></a></h2><h2 class="P13"><a id="a__Commentaires"><span/></a>Commentaires</h2><p class="P7"><span class="T4"> </span>Le 14 avril 2010 <a href="http://annebsollis.com/moite/">admin</a> à dit :</p><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1271259997-1"><p class="P9">Ne pas figer, ne pas tout mettre dans un dessin, en faisant plusieurs dessins je me libère de ma censure. Le multiple opposé à l'unique me permet de créer en faisant confiance au temps : si tout n'est pas dans ce dessin, j'en ferai un autre en complément.<br/>La confiance dans le temps donne accès à la prolifération, à l'ensemble de fragments, il n'y a pas d'Oeuvre, mais bien un ensemble de dessins modulables.</p></div><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1271272629-1"><p class="P9">Le 14 avril 2010 <a href="http://annebsollis.com/moite/">admin</a> à dit :</p><p class="P9">Je retrouve cette idée de prolifération au moment même du geste du dessin, je ne choisis pas de prendre tel pinceau et de le tremper dans telle couleur, je laisse monter en grattant le papier. Le trait est multiple, rythme/fréquence.<br/>Jusque là en peinture je faisais de l'irréversible : je posait un sploch qui me donnait la sensation d'exister : un éclair unique, qui déchire le ciel définitivement.</p></div><p class="P8"> </p><p class="P1">27/04/10</p><h2 class="P11"><a id="a__Le_bic"><span/></a><a href="http://annebsollis.com/moite/?article25/le-bic">Le bic</a></h2><p class="P6">Classé dans : <a href="http://annebsollis.com/moite/?categorie6/revelation">Révélation</a> | <a href="http://annebsollis.com/moite/?article25/le-bic#comments">0 commentaire(s)</a></p><p class="P1"><span class="Emphasis">Schaerbeek, Anne donne un biberon à Mathias.</span><br/>Ce que je fais aujourd'hui me rappelle mes essais de collages, le premier était une commande : <br/>"Un lapin fou de 2 mètres de haut", commandé par le père d'un adolescent (Hadrien) pour Noel.<br/>J'avais aimé à l'époque, découper des filles de magasines, c'est un matériaux léger, un outil d'adolescente, accessible dans les gares, juste à côté des bics 4 couleurs.<br/>Tu pars du fond, ça monte progressivement, tu ne sais pas ce que ça va donner, c'est un principe de révélation. Mon travail, pourrait être comparé à celui d'un laborantin, c'est de l'ordre de l'expérience chimique à ce détail près : je suis distraite, je ne regarde pas chaque détail, j'attends une matière.<br/>J'aimais aussi maculer ces jeunes filles de magazines de ketchup, et je vernissais le tout. </p><p class="P1"> </p><p class="P1"> </p><p class="P1"> </p><p class="P1">27/04/10</p><h2 class="P11"><a id="a__NonChaland"><span/></a><a href="http://annebsollis.com/moite/?article27/nonchaland">NonChaland</a></h2><p class="P1">Classé dans : <a href="http://annebsollis.com/moite/?categorie6/revelation">Révélation</a> | 0 commentaire(s) </p><p class="P1"><span class="Emphasis">Schaerbeek, appartement. Anne allaite Mathias.</span><br/>Tout ce qu'on vient de dire, me donne envie de faire NonChaland au bic. </p><p class="P1"> </p><p class="P1"> </p><p class="P1">18/05/10</p><h2 class="P11"><a id="a__devoir_pour_madame_M_"><span/></a><a href="http://annebsollis.com/moite/?article30/devoir-pour-madame-m">devoir pour madame M.</a></h2><p class="P1">Classé dans : <a href="http://annebsollis.com/moite/?categorie6/revelation">Révélation</a> | 2 commentaire(s) </p><p class="P5">Appartement, Schaerbeek, plus ou moins le 18 mai.</p><p class="P1"><span class="T5"> </span>Nous avons écouté hier une conférence de monsieur M. sur le simulacre, et le corps, dans lequel il évoquait les multiples créations autour de Saint-Sébastien. Tous ont adoré cribler de flèches son corps. Si le visage extasié participe au simulacre de la pose, chaque percée peinte fragmente et isole le corps par la douleur.<br/>Cette année j'ai dessiné à partir de photos de parties de mon corps, prises sans que je sois consciente de la partie capturée.<br/>Isolées de la globalité du corps, les photos de ces fragments donnaient une impression proche de celle que procure un paysage. Ce n'est plus moi, l'idée du corps est enlevée, c'est avant tout une photo, j'enlève l'identité, il y a une dépossession, ce n'est pas le corps que je représente, le cil, un oeil, ou le côté moite, en reproduisant ces photos au bic, je cherche à restituer l'encre de l'imprimante sur le papier, la surface. </p><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="Section4"><h2 class="Heading_20_2"><a id="a__Commentaires"><span/></a>Commentaires</h2><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1274397834-1"><p class="P9"> </p></div><!--Next 'div' was a 'text:section'.--><div class="Sect1" id="c1274399970-1"><p class="P9">Le 21 mai 2010 <a href="http://annebsollis.com/moite/">admin</a> à dit :</p><p class="P9">Notes prises lors d'un cours de Madame M. le premier décembre 2010 :<br/>L'homme est un petit monde dans le monde, corps morcelé et lieu géographique précis. <br/>Au sujet du trait de Durer, le trait cerne une zone de souffrance et de renaissance. <br/>Pas une pensée de "quelque chose", mais c'est une pensée sur soi, de soi qui va produire LA VERITE, d'où le lien avec les autoportraits prophétiques. Ne pas ajouter, faire le vide, en philosophie ramener tout le divers à l'unité (la vérité) absolue. Produire l'unité, le vrai immuable en soi, présence de la distinction dans l'unité philosophique, problème de la distinction, de la division, le problème n'est pas la représentation. Moi et la pensée de moi=division. Le simple être n'est jamais qu'une moitié, la conscience une moitié, en pensant cette disjonction je crée l'unité. L'absolu n'est pas posé dans la chose mais dans l'unité des deux. Tout va tourner autour de l'abstraction de cette division. Une vision opposée à la représentation.</p></div></div></body>NonChalandurn:md5:20954285e133db6f173ee8170e0123a92010-04-27T13:02:00+00:00anneRévélation<em>Schaerbeek, appartement. Anne allaite Mathias.</em><br /><br />
<img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/chapo/nonchaland-chapo-blog.jpg" alt="" />Tout ce qu'on vient de dire, me donne envie de faire NonChaland au bic.Le bicurn:md5:33160d8d10957e7f77220d2cbea6aa252010-04-27T10:58:00+00:00anneRévélation<em>Schaerbeek, Anne donne un biberon à Mathias.</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/chapo/lebic-chapo-blog.jpg" alt="" /><br />Ce que je fais aujourd'hui me rappelle mes essais de collages, le premier était une commande : <br />
"Un lapin fou de 2 mêtres de haut", commandé par le père d'un adolescent (Hadrien) pour Noel.<br />
J'avais aimé à l'époque, découper des filles de magasines, c'est un matériaux léger, un outil d'adolescente, accessible dans les gares, juste à côté des bics 4 couleurs.<br />
Tu pars du fond, ça monte progressivement, tu ne sais pas ce que ça va donner, c'est un principe de révélation.
Mon travail, pourrait être comparé à celui d'un laborantin, c'est de l'ordre de l'expérience chimique à ce détail près : je suis distraite, je ne regarde pas chaque détail, j'attends une matière.<br />
J'aimais aussi maculer ces jeunes filles de magazines de ketchup, et je vernissais le tout.De Anne Beigbeder : Travail en cours.urn:md5:37ae5944f04aa5def825329264673b642010-03-08T11:45:00+00:00anneRévélation<em>De Anne Beigbeder :Travail en cours.
De : Anne BEIGBEDER (annebeig@hotmail.com)
Envoyé : lun. 08/03/10 11:45
À : info@lapartdeloeil.be; chamatossian@hotmail.com; aram.mekhitarian@skynet.be; tristantremeau@yahoo.fr
Pièces jointes : 1 pièce jointe
coiffeDeM...jpg (378,9 Ko)</em><br /><br />
<img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/coiffedemathias.jpg.tb" alt="" /><br />Chers professeurs,<br /><br />
je ne peux commencer un mail, même à mes professeurs, sans annoncer, que :<br />
Mathias, <strong>Enkidu</strong>, Emmanuel, Labarrère--Beigbeder est né le 18 février 2010 à Tourcoing. La maman et le bébé se portent bien.<br />
Mon quotidien et ma tenue vestimentaire du moment m'interdisent l'accès à vos cours pour l'instant.<br />
Je consacre la petite partie de mon cerveau disponible à avancer sur mon mémoire et je guette l'instant où je pourrai dessiner à nouveau.<br />
Comme certains d'entre vous me l'avaient évoqué, ce que je vis en ce moment n'est pas sans rapport avec mon sujet de mémoire ("Moite, moite, moite. Le cheveu comme support à la capillarité du songe.",voir photo),<br />
j'espère revenir prochainement à l'école pour vous soumettre ce que j'aurai collecté dans mon foyer.<br />
Anne.3 élémentsurn:md5:29c69ec80e9f526ad55e193c6b4c8bea2010-01-22T12:37:00+00:00anneRévélation<em>Académie Royale des beaux-arts, matin après une échographie</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/chapo/3elements-chapo-blog.jpg" alt="" /><br />Monsieur M1. m'a dit que les 3 éléments, photos, dessins d'après photo, bic, étaient indissociables.<br />
Si on enlève un de ces éléments, mon travail n'a plus le même intérêt.<br />
C'est le tremblement de la main, l'indétermination du trait dans sa relation à l'image photographique qui rend le travail intéressant, parce qu'inattendu, voire improbable.<br />
Le flottement entre le sujet, le processus/procédé, et l'impact doivent être mis en avant.Philippe, photos qui sèchenturn:md5:6ff3477cbff47e3c2052f53a850334c82010-01-09T15:15:00+00:00anneRévélation<em>appartement Schaerbeeck, matin</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/chapo/photosquisechent-chapo-blog.jpg" alt="" /><br />Ce matin le grand père de ma fille était en communication avec ma fille par Skype, la caméra donne sur le salon, en voyant les dessins accrochés, il a dit :
"Tiens des photos qui sèchent."Cours avec Monsieur M2.urn:md5:b97864d571a3db8d4937f041a843ca222009-11-23T21:06:00+00:00anneRévélation<em>Académie Royale des Beaux Arts, 11h du matin, cours de philosophie de l'art.</em><br /><img src="http://www.annebsollis.com/memoire/data/images/chapo/coursmm2-chapo.jpg" alt="" /><br />Monsieur M2 a demandé à chacun des élèves d'expliquer le thème de sa recherche et la forme qu'il allait employer.<br />
J'ai parlé en premier, concernant mes travaux de dessin, j'ai dit que je travaillais en ce moment des petits formats, à partir de 2 types de modèles :
<ul>
<li>Premier type de modèles, des impressions A4 de photos me représentant, prises de nuit, avec un téléphone portable durant les 3 dernières années. </li>
<li>Deuxième type de modèle, une peinture grand format peinte précédemment (l'ange), que je reproduisais au bic, assise sur mon canapé en la morcelant. J'ai justifié mes choix, de format, de technique et d'approche du travail par mon état physique, je ne peux pas me faire violence comme je l'ai fait jusque là, j'ai besoin d'une mise à distance.</li>
</ul>
Monsieur M2 m'a dit que le fait d'être enceinte était trop important pour ne pas être mentionné. Il a amené l'idée de parallèle entre la prolifération des œuvres et l'évolution de ma grossesse.<br />
Pour l'écriture, j'ai donné mon intention d'aborder mon mémoire par un récit chronologique de l'évolution de mon travail.<br />
Puis, les autres élèves présents ont décrit leurs travaux. J'écoutais leurs exposés, quand j'ai été interpellée par la réaction de Monsieur M2 à l'exposé d'un d'entre eux. Cet élève utilisait lui aussi des impressions de photos comme modèle pour peindre. Ses photos, prises lors d'un tournage, avec un téléphone portable, étaient des décors. Il pensait ainsi disposer d'un support neutre <br />
La réaction de monsieur M2 au terme neutre fut celle-ci:<br />
-Ces photos sont intimes. Le passage du temps, lui-même devient le sujet du récit, chacune de ces images est la preuve de ta présence quelque part, peu importe le décors. Le modèle de téléphone , l'imprimante que tu as utilisée sont des partis pris".<br />
J'avais l'impression que chacune des phrases m'était adressées.<br />
Les termes qu'employait le professeur alimentaient une intuition sur les formes que j'allais employer pour mon travail : coupe, continuité-discontinuité, isolation.<br />
C'est ce jour là que j'ai décidé de demander à Monsieur M2. de suivre mon mémoire. Il a doté mon mémoire d'une plastique.