Le corps comme un vêtement

Rédigé par anne | Classé dans : Confusion

06
06 | 10

Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles, atelier de dessin, 2eme jour d'accrochage.
Monsieur Massaert est passé voir mon accrochage dans la matinée, dans la pièce centrale, quand il a vu les petits formats photo-réalistes accrochés au fils il m'a évoqué le fil comme un objet intime,le rapprochant du fil que l'on a chez soi pour étendre le linge, il dit:
"Tiens, je n'avais jamais vu le corps comme un vêtement."

Mots clés : Aucun

Commentaires

Le 28 octobre 2010 anne a dit :

#1

Je retiens cette vision. Si on prend le corps comme un vêtement, on peut en changer. Cette idée seule justifie l'envie de multiplicité des visions d'un seul corps.

Le 28 octobre 2010 anne a dit :

#2

Le lendemain après que nous ayons tendu les fils qui ployaient sous le poids des dessins, Monsieur M1 revoyant la pièce centrale dit:
"Mais suis-je bête, c'est un labo photos, ce sont des photos qui sèchent."

Le 28 octobre 2010 Secrétaire a dit :

#3

Nous sommes, dans la rédaction du mémoire, à la colonne Jeu, ce thème n'est pas sans influence sur notre attention. Le dernier commentaire de cet article("vêtements qui sèchent") amène le mot photo, or deux mots avant, dans la colonne Jeu, nous parlions de Wolfgang Tillmans, photographe plusieurs fois évoqué cette année: sa notion de plaisir, une de ses photos ont eu plusieurs influences sur Anne. Je ne sais pas pourquoi, je m'entêtais à demander à Anne le sens de son nom et à chaque fois la même réponse venait :
"-Till, temps, ou jusqu'à ce que. Et je ne crois pas que ce soit un pseudo."
Aujourd'hui, surement influencé par l'ambiance de la colonne, j'ai reposé la question, même réponse. Puis j'ai fouillé: Tillmans, pas anglais, allemand, je cherche sur internet en allemagne, je lie au jeu, et je ne saurais plus vous dire comment je tombe sur Till Uilenspiegel, un espiègle héros Allemand, Hollandais ou Belge dont le nom signifie : "Chouette-Miroir". J'entends bien que pendant ce temps les lettres se tapent moins vite sur le clavier du mémoire, et que mon employeuse me déteste, mais j'insiste, j'arrive à Jung,
"-Ha! Je savais qu'il y avait quelque chôse."
Le sourire compatissant en face de moi me laisse comprendre que mon enthousiasme fait plaisir à voir mais qu'il y a des chances que je sois en proie à une obsession peu rentable pour l'œuvre en cours, mais puisque c'est moi, j'ai le droit à une récréation pendant laquelle je peux aller à la Fnac satisfaire ma curiosité stérile. Je peine à trouver, l'Enfant divin? Fripon? Je la fais courte parce que je vais dépasser la place maximale pour un commentaire, mais je fini par trouver un article non pas de Jung mais de MARIE LOUISE VON FRANZ, sur:
« LE PROBLEME DU PUER AETERNUS », Lien: http://www.systemique.be/spip/spip.php?article130
et ben peut-être qu'il y a quelque chose dedans, sinon cher blog j'aurais été ravi de poser ma voix sur tes commentaires, même si ce commentaire disparait demain.

Le 31 octobre 2010 anne a dit :

#4

Si, cher secrétaire, votre intervention est d'à-propos.
J'ai noté dans cette conférence plusieurs aspects qui sont en lien avec ma quête concernant ce mémoire.
"Vie provisoire"-pas encore dans la vraie vie.
Peur de se sentir lié à quoique ce soit

Le 31 octobre 2010 anne a dit :

#5

"peur d'être épinglé comme un papillon"
seul remède:le travail,la routine , je lie ça la lenteur de mon processus au bic.
d'accord, on continue , "dans de tels moments, s'il est soutenu par l'inconscient, on voit apparaître alors les rêves qui mettent en scène une situation où il faut dépasser un obstacle."Voir rêves, des nouilles,bouche bleue.
..."c'est justement vers trente ans (je note: meilleur âge)que les pilotes ne veulent plus voler.

Le 31 octobre 2010 anne a dit :

#6

"Le problème du puer aeternus est naturellement toujours lié à celui de la créativité."

Fil des commentaires de cet article

Ecrire un commentaire




Quelle est la dernière lettre du mot lnat ? :